Le président de l’UPR est visé par une plainte d’un collaborateur pour « harcèlement moral au travail », « harcèlement sexuel » et « agression sexuelle» .
Le fondateur de l’Union populaire républicaine, François Asselineau, assiste à une véritable révolution interne entamée en avril dernier. Le « candidat du Frexit » fait en effet l’objet d’accusations « entachant son honneur » et mettant en doute ses capacités à diriger le parti qu’il a lui-même fondé en mars 2007. Des accusations rendues publiques dans une lettre co-signée par plusieurs ténors du parti font état « de relations particulières et plus qu’insistantes sources de graves souffrances psychologiques » à l’égard de deux collaborateurs. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, le 15 mai, visant l’ancien candidat à la présidentielle.
« J’ai son corps sur moi. Ça dure une éternité. »
Selon les informations de Libération, un nouveau collaborateur du président de l'UPR a porté plainte pour « harcèlement moral au travail », « harcèlement sexuel » et
« agression sexuelle ». « J’ai son corps sur moi. Ça dure une éternité. », a t-il confié à Libération. Le jeune homme, qui a travaillé entre septembre 2019 et mars 2020, en qualité à la fois d’attaché de presse et de chauffeur de François Asselineau, avait déjà saisi le Bureau national du parti à ce sujet en janvier 2019. Selon les précisions du quotidien, les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) ont entendu de nombreuses personnes.
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