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Valeurs Actuelles — “Affaire Asselineau” : derrière les accusations, une tentative de putsch ?

Dernière mise à jour : 27 mai 2020

IMPORTANT : Nous avons intégré le droit de réponse de "Mathieu**" à la suite de l'article.


Paru dans Valeurs Actuelles

Par Arnaud Antonelli - Mercredi 13 mai 2020



Voici l'article en intégralité. Nous vous invitons à vous abonner ici.

**Valeurs actuelles a utilisé le nom réel de la personne concernée. Je remplace par le prénom modifié choisi par Libération.


Alors que l’UPR se déchire entre les fidèles de François Asselineau et ceux qui exigent la tête du dirigeant, un cadre du parti a accepté d’évoquer les méthodes employées par les décisionnaires putschistes. Un témoignage qui interroge sur les motivations réelles des signataires.


Rebondissements dans “l’affaire Asselineau”. Le fondateur de l’Union Populaire Républicaine, François Asselineau assiste à une véritable révolution interne entamée en avril. Le « candidat du Frexit » fait l’objet d’accusations « entachant son honneur » et mettant en doute ses capacités à diriger le parti qu’il a lui-même fondé en mars 2007. Des accusations rendues publiques dans une lettre co-signée par plusieurs ténors du parti, qui font état « de relations particulières et plus qu’insistantes sources de graves souffrances psychologiques » à l’égard de deux collaborateurs, ainsi que d’un laïus sur l’incapacité du dirigeant à mener le parti à la victoire électorale, voyant-là « un piètre management qui écrase les personnes ». « Nous considérons que vous êtes discrédité », écrivent-ils, ajoutant que les conséquences mèneront « inéluctablement » à la démission du dirigeant. Outre les nombreux signataires qui figurent au Bureau national du parti et parmi la liste des délégués régionaux, l’on découvre le nom de la figure montante de l’UPR, Charles-Henri Gallois. Dans les rangs des dissidents se trouvent également Vincent Brousseau, membre éminent du parti, ancien économiste de la BCE, en charge du retour au franc et des questions monétaires,




 

DROIT DE REPONSE DE "MATHIEU**"


"L’article litigieux me décrit comme étant un escroc, un opportuniste et un pervers manipulateur connu pour escroquer de vieux homosexuels. Je conteste ces accusations gratuites, qui ne reposent sur aucune réalité.


Je ne suis pas un escroc, je n’ai jamais escroqué qui que se soit. Je ne suis pas un opportuniste. Je ne suis pas un pervers, accusation purement gratuite. Je ne suis pas un escroc ayant pour fonds de commerce d’escroquer des vieux homosexuels ou qui que ce soit.


J’ai effectué un travail pour l’UPR entre le mois de septembre 2019 et le mois de mars 2020, contrat qui décrivait les fonctions que je devais accomplir. Il s’agissait d’un contrat à durée déterminée, qui n’a pas été renouvelé. Dans le cadre de ce contrat à durée déterminée, entre le mois de septembre 2019 et mars 2020, je n’ai en aucune circonstance utilisé cette fonction pour tenter un « rapprochement personnel » avec Monsieur Florian PHILIPPOT contrairement à ce qui est insinué par l’article du journal Valeurs Actuelles. Personne de ce journal ne s’est entretenu avec moi avant d’effectuer la publication de l’article objet de ce droit de réponse. Salutations distinguées."


Mathieu aurait porté plainte contre François Asselineau pour harcèlement sexuel, agression sexuelle, tentative d’extorsion de signature et tentative de subornation de témoin.

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