Harcèlement sexuel : plainte contre l'ancien candidat à la présidentielle François Asselineau
Le président de l'UPR est visé pour « harcèlement moral au travail », « harcèlement sexuel » et « agression sexuelle » par un ancien collaborateur.
Déjà visé par une plainte pour "harcèlement sexuel" et "agression sexuelle" envers l'un de ses anciens collaborateurs depuis mai dernier, le dirigeant de l'UPR, François Asselineau, candidat à l'élection présidentielle en 2017, est l'objet d'une seconde plainte, a indiqué Libération (article payant).
Le quotidien a recueilli le témoignage de cette deuxième victime, un homme qui a été employé par la formation politique entre octobre 2017 et février 2019, date de son licenciement pour faute grave. Il a été entendu par la police le 25 juin, et a déposé plainte contre son ancien patron pour harcèlement moral au travail », « harcèlement sexuel » et « agression sexuelle ».
Un employé dénonce une manipulation
Cet employé de 39 ans de l'Union populaire républicaine raconte avoir subi la manipulation de François Asselineau (62 ans) pendant des mois.
De nombreux éléments sont à charge contre celui qui s'est présenté à la course à l'Elysée il y a trois ans et qui est sur la sellette dans son parti (un congrès pour l'élection du président du parti est prévu le 11 juillet).
Entre mail de déclaration d'amour, témoignage d'une agression sexuelle d'Asselineau, chantage affectif et avances « perverses », le plaignant dit avoir vécu « des mois de grande solitude », avant de tout faire pour quitter le parti, ce qui a conduit à son licenciement en février 2019.
Asselineau dément
Prévenu en janvier 2019, le Bureau national du parti n'a pas réagi, ne prenant pas le témoignage de cet employé au sérieux.
François Asselineau a déjà réfuté dans un communiqué les propos parus dans Libération, avant la parution de l'enquête, annonçant « démentir clairement les calomnies que constituent des accusations qui pourraient sortir dans la presse en pleine période électorale interne » .
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