Je m’appelle Yannick HERVE, je suis un universitaire de 58 ans. Je suis à l’UPR depuis le 6 juillet 2012 (membre X823Y). Du fait du montant de mes dons je dois être membre à vie (6500 € en 2014) mais on ne me l’a jamais signifié.
(Tout ce que je dis dans ce texte peut être corroboré par des documents officiels et des témoignages)
J’ai été DD67, DR Alsace et coordinateur grande région Est. J’ai été candidat pour l’UPR à une législative partielle, aux européennes (tête de liste) et aux départementales. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’adhérents avec autant de candidatures pour le parti. Entre 2012 et 2014, j’ai fait 12000 km (sans note de frais) avec ma voiture pour l’UPR. J’ai aussi fait l’erreur de fournir à sa demande un bail de complaisance à FA pour qu’il puisse se présenter aux élections régionales dans l’Est. Il a bloqué un appartement sans payer de loyer.
J’ai fait plus de 40 conférences originales au nom de l’UPR. Ma conférence sur le TAFTA totalise plus de 46 000 vues sur Youtube (sans compter Dailymotion). J’ai financé (avec les adhérents locaux) et collé quelques milliers d’affiches, distribué des milliers de tracts, tenu des dizaines de tables d‘information.
Mes ennuis ont commencé avec FA (je ne l’ai su que bien plus tard) quand je n’ai accepté un poste de DD qu’après un vote formel des adhérents (une élection, quelle horreur !), il était hors de question pour moi d’être bombardé par le chef tout puissant contre l’avis local. J’ai fait la même chose au niveau régional.
J’ai eu l’occasion de faire une formation militantisme en 2014 à l’université d’automne de Jonquières, qui d’après les anciens est restée dans les mémoires.
J’ai eu l’honneur de la presse écrite et télévisée (et d’une garde à vue) après avoir décroché 11 drapeaux européens, en mars 2015, en une seule nuit et les avoir déposés à la rédaction du journal local (pas de vol puisque restitution). Seul 3 maires sur 11 ont porté plainte après que les gendarmes (brigade spéciale) soient venus les chercher pour les y obliger. Mon affaire était juridiquement bien préparée et je n’ai eu droit, des mois plus tard, qu’à un rappel formel à la loi, où j’ai pu expliquer à l‘assistante du procureur la réalité de la loi européenne. Le seul reproche légal qui a été retenu contre moi est que j’ai coupé une drisse sur 3 cm (un nœud me résistait) et donc une qualification de destruction de bien public. Strictement rien au sujet des drapeaux, qui n’ont aucune existence légale.
Asselineau me l’a reproché durement après m’avoir félicité officiellement. Pas tant l’action que le fait que ce soit moi qui aie décroché la première presse nationale pour l’UPR.
J’ai aussi eu l’outrecuidance de réclamer une commission de discipline pour Erik Mary qui venait d’être exclu sans procédure, donc illégalement. Et surtout, blasphème des blasphèmes, de douter de la véracité du compteur national…
Mon sort était scellé, je devais me soumettre ou me démettre.
Au cours de la journée de travail de formation des futurs collecteurs de parrainages à Chaumont le 25 avril 2015 (le jour où Asselineau a dit en public : « Si j’ai mes parrainages, je serai au deuxième tour, et là tout peut arriver »), en fin de journée FA m’a pris en réunion particulière et m’a passé un savon mémorable en commençant à construire un argumentaire sans queue ni tête. Il a terminé la « discussion » par : « Tu fermes ta gueule ou tu démissionnes ! »
Il me reprochait notamment ma volonté (supposée par lui) de monter une baronnie dans l’est de la France (aux marches de « l’Empire asselinien ») simplement parce que j’avais organisé un week-end militant pour les 18 départements en tant que coordinateur Grand-Est. L’UPR était pourtant au courant, et le programme avait été déposé des semaines à l’avance. (Certainement parce qu’il n’a pas été le centre d’intérêt pendant ces deux jours…) Charles Henri Gallois y avait été invité et avait présenté sa conférence sur l’euro.
Pour l’anecdote, c’est moi qui ai obtenu la première promesse de parrainage pour la présidentielle de 2017 (si on exclut le collecteur salarié).
Pour justifier mon exclusion, FA a monté un dossier de toutes pièces en me collant des qualificatifs fallacieux, grotesques pour ceux qui me connaissent bien.
Après mon exclusion sans commission de discipline, à la suite d’un vote doublé parce que le résultat du premier n’était pas au goût du chef (sans bulletins secrets), pour que FA obtienne la majorité utile à sa propagande interne… devant tant d’arbitraire, Régis Chamagne a présenté sa démission du BN, puis du mouvement. Beaucoup d’adhérents dans l’Est, écœuré par ce comportement stalinien, ont démissionné.
Anecdote : Il a obtenu mon exclusion à renfort de diffamation et d’outrance par le score de 8 contre 7 et 1 abstention. Extrait de ma lettre d'exclusion par FA : (E-mail reçu le 22 mai 2015 à 20h53 ) « Compte-tenu de la situation que vous avez ainsi créé de votre propre initiative, le Bureau National a pris la décision - à l'écrasante majorité - de vous exclure du mouvement. » (Menteur un jour, menteur toujours).
Mon exclusion hors de toute procédure légale, m’a été signifiée la veille du CN de mai 2015. Il fallait m’empêcher d’y participer car j’étais porteur d’une motion demandant une meilleure organisation du mouvement. Le contenu de cette motion avait été en grande partie élaboré le 13 décembre 2014, au cours d’une journée « Stratégie » organisée par l’UPR à Paris. (Pour l’anecdote, FA ne devait pas y participer et il y est venu pour tenir le crachoir plus de la moitié du temps.)
Le 11 décembre 2018, le tribunal a condamné l’UPR, et son représentant officiel François Asselineau, pour non-respect des statuts et a ordonné de me réintégrer comme adhérent.
Pour simplifier, j’ai omis foule de détails tous aussi croustillants (et scandaleux) les uns que les autres. Si ça vous intéresse, j’ai dans mes archives une histoire détaillée.
Conclusion
Quand François Asselineau veut se débarrasser de quelqu’un, notamment ceux qui risquent de lui faire de l’ombre, il est prêt à toutes les manœuvres, tous les mensonges, même les plus gros, même les plus indignes. Il est prêt à charger ses plus proches des sales besognes. (Fabien Semat est un bel exemple de porte-flingues actuellement).
Il fait ce qu’il veut sans contre-pouvoir, il piétine sans arrêt les statuts et la charte de l’UPR. Il se croit grand en gardant les autres petits par tous les moyens.
Au-delà des affaires de mœurs supposées envers un subordonné, ce qui arrive aujourd’hui était prévisible depuis, au moins, 2014. Certains témoignent de son caractère d’autocrate et de ses « penchants privés » depuis bien plus longtemps (au moins 25 ans). Alors il ne faut pas s’étonner de la tournure des choses. Même en ayant les yeux de Chimène pour cet analyste qui nous a ouvert les nôtres sur beaucoup de sujet, il faut s’élever pour avancer.
Je soutiens donc sans réserve la démarche actuelle des cadres et des élus qui sont dans leur rôle statutaire de protection du fonctionnement du mouvement.
Si par un nouveau coup de force François Asselineau arrive à ses fins, c’est-à-dire garder le contrôle total de son mouvement en écartant des dizaines de personnes de qualité, soyez certains que ce n’est que partie remise. Le fond des hommes ne change jamais, et ses travers referont surface tôt ou tard.
C’est maintenant qu’il faut régler les problèmes en personnes responsables et visionnaires. La cause est plus grande que nous, les échéances à venir sont cruciales, ne donnons pas d’armes à nos ennemis, aux ennemis de la France.
Vive la France libre et digne.
Yannick HERVÉ
Note importante :
J’assume tout ce que j’écris. Je ne supporte aucune croyance conquérante (qui sont des négations de notre intelligence), ni les dictatures des minorités, ni les communautarismes d’influence, je suis donc antisioniste.
Le dossier monté de toutes pièces par FA pour mon exclusion illégale refait bizarrement surface. Fabien Semat (que je ne connais pas, que je n’ai jamais rencontré, à qui je n’ai jamais parlé ni en personne, ni au téléphone, ni sur les réseaux sociaux) se permet d’en extraire des informations hors contexte. Citer mes statuts sans aucunes considérations sociologiques, historiques, conjoncturelles ou géopolitiques est malhonnête mais cette méthode est maintenant bien connue venant d’eux. Je suis donc qualifié d'antisémite et considéré comme disqualifié à ce titre.
De plus, dans sa deuxième vidéo, Semat présente une photo de moi avec des armes et en insinuant lourdement que je suis quelqu’un de violent. En fait, Je suis formateur diplômé de la Fédération Sportive de Tir (FFRir), notamment pour les enfants dans deux clubs et au niveau de ma ligue. Je suis aussi engagé dans la préparation de Paris 2024. C’est la preuve que les images détournées et hors contextes sont utilisées à dessein pour nuire.
Voilà pour les méthodes d’Asselineau et de ses proches
Je remarque des omissions dans votre récit, permettez-moi de compléter.
Vous mentionnez que vous vous êtes opposé à l'exclusion d'Erick Mary, mais vous n'expliquez pas pourquoi il a été exclu.
Erick Mary a mis une première vidéo en ligne avec des ananas dansants, en clin d'oeil à Dieudonné et son « Shoah ananas ». Pour rappel, l'humoriste a été condamné à 28 000 euros d’amende pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale pour cette chanson entre autres.
Asselineau lui a donné une seconde chance après un avertissement ; Erick a remercié cette clémence en publiant une autre vidéo où il s'interviewait à côté d'un ananas bien en vue, suite à quoi il a été…
L’UPR semble hélas condamnée. Elle a tracé son sillon en donnant l’alerte sur ce qu’il se passait réellement dans notre pays et dans l’Union Européenne.
Son oeuvre, et celle de son fondateur, restent.
Son talon d’Achille était son autocrate fondateur.
RIP UPR.
Je dois dire que, bien que membre de l’UPR depuis longtemps, j’étais un peu gêné par son programme de gouvernement, inspiré du CNR (« les jours heureux », ça ne vous rappelle rien ?).
CNR, où le Parti communiste avait une forte influence.
Donc, présenté par M. Asselineau, énarque, programme dans la droite ligne de l’énarchie, fortement planiste, dans une France dirigée par un État qui l’est déjà furieusement.
État qui, malheureusement, est le seul obèse qui n’ait pas été…