Nous remercions tous les adhérents qui nous assurent de leurs chaleureux messages de soutien. Nous les publierons avec leur accord au fur et à mesure.
François vous avez merdé.
Je ne sais pas s’il y a réellement harcèlement, je suis incapable d’en juger, et je ne suis pas juge.
Ce que je juge par contre, ce sont vos actions dans la tourmente. Vous aviez conseillé à l’époque à Fillon ou à d’autres de démissionner le temps de leurs affaires et vous aviez raison. Vous avez dénoncé de nombreuses fois et avec vigueur les actions carriéristes des politiciens européistes. Le poisson pourrit par la tête… VOUS, vous étiez différent, vous étiez au-dessus, et je vous ai cru.
Quand j’ai vu les premiers messages dévoilés, j’ai eu la nausée, premièrement par ces méthodes que je vomis. Puis j’ai eu la nausée au sujet de ce que j’y lisais. On vous y découvre fragile, torturé et manipulateur. Ces courriers privés ont disparu rapidement. J’étais soulagé, mais sous le choc. Comment alliez-vous réagir ? Comment s’assurer que d’autres courriers de ce type ne sortent pas ? Je me posais des questions.
Quelques jours plus tard, les courriers sortent de nouveau et avec eux l’article du Figaro. Le Bureau national vous demande de partir, ils ont peur que ces affaires ne ressurgissent pour pourrir le mouvement pendant une élection. Leur message est nul, ça sent la précipitation, et je le comprends, j’ai vu les premières fuites (ils ont certainement plus de choses). Dans les signataires, se trouvent des gens en qui j’ai confiance comme en des frères, Mimoun et Cyrille. Jamais ces deux-là n'auraient fait quoi que ce soit contre l’UPR, et Charles-Henri, Alain et Zamane que je connais bien et qui sont prêts à tout sacrifier pour nos idées.
Je me suis dit que vous alliez faire comme ce que vous avez toujours dit que vous feriez. Prendre de la distance, devenir une sorte de conseiller de l’ombre jusqu’à ce que la justice vous innocente, parce que je veux croire en votre innocence. Mais, moi, ce que je pense, on s’en fiche. Dans le combat politique, ça n’est pas moi qu’il faut convaincre, ce sont des millions de gens qui ne vous connaissent pas comme je vous connais. Des millions de gens qui vous verront arriver sur les plateaux télé, ils verront des journalistes vous poser des questions sur ces deux affaires.
On s’est plaint des attaques en complotisme, c’était de la rigolade. Des questions sur du harcèlement sexuel en arrivant sur un plateau, même si votre démonstration sur les méfaits de l’Union européenne est parfaite, les téléspectateurs ne vous écouteront plus. Et l’UPR sera le mouvement qui soutient un harceleur complotiste.
Depuis que je milite en 2011, j’ai vu la réception de nos idées évoluer. À l’époque, on se faisait chasser des tractages, on était taxé d'être “d'extrême droite”, on était des nationalistes, puis ça a changé, ça a évolué, en bien, en très bien, ça marche, même si de temps en temps on nous parle de votre passé, du complotisme ou on nous dit qu’on est une secte, ça passe, on arrive à écarter ça en prenant le temps. Mais passer pour le défenseur d’un harceleur, je ne suis pas prêt à me battre pour ça. Mon combat, c’est le Frexit, ça n’est pas les erreurs du président de l’UPR et je sais que vous le savez.
Alors oui, je me dis que vous allez démissionner comme auraient dû le faire Fillon, Cahuzac, de Rugy. Pour sauver l’UPR, pour faire avancer nos idées, pour montrer que nous sommes un parti pas comme les autres, pour montrer que vous avez de l’honneur. Et là, vous avez merdé. Vous vous accrochez, comme un Fillon et comme un Cahuzac, vous vous accrochez et vous crachez sur les gens qui défendent l’édifice que vous avez construit pendant toutes ces années. Des putschistes, des traîtres, des conjurés! Mais n’est-ce pas vous le traître, en vous comportant de la sorte ? N’est-ce pas vous qui délaissez tout ce que vous nous avez dit sur votre droiture ? Je suis déçu, je me sens sali. Je me projette sur la suite. Si vous continuez sur cette ligne, c’est sûr que je partirai, je partirai et je ne regarderai pas en arrière. Je vois les gens qui vous défendent aujourd’hui, ils n’ont pas de recul, ils ne voient pas vos contradictions.
On nous a dit qu’on était une secte, je n’ai jamais été sectaire, vous avez développé mon sens critique mais, là, malheureusement, je ne vois plus que des gens sectaires. « SUS AUX TRAÎTRES », « C’EST UNE CONSPIRATION », les insultes, les messages privés pour la moindre défense de l’action du Bureau national alors qu’ils défendent votre honneur. Des gens sectaires et des gens malsains comme Fabien Semat, qui balance des gens dans la fosse aux lions sans autre preuve que sa parole, qui crée des contres-feux à la manière du Pasqua de la grande époque. Des gens comme Guillaume Prin qui enregistre des conversations privées, conversations qui seront montées pour manipuler vos “supporters”. Je ne veux rien avoir à faire avec tout ça.
Tout ce qui me faisait dire qu’il y avait “nous et les autres”, tout ça part en fumée et, si on vous laisse faire, il ne restera que ces gens-là à l’UPR. Vous vous accrochez, alors je me dis qu’il va falloir que vous partiez contre vous-même. Que le putsch que vous montez contre vos valeurs doit échouer et vous pousser dehors. Et puis je réfléchis et je me dis que ça serait un message tellement beau, tellement puissant pour les gens de l'extérieur. Un mouvement soi-disant sectaire qui dégagerait son président parce qu'il ne respecterait pas les valeurs du parti et qu'il donnerait une mauvaise image du Frexit.
Ça serait la première fois qu’un parti politique placerait les principes qu’il défend au-dessus de son dirigeant. Beaucoup partiront certainement, il y aura peut-être une période où il restera peu de monde mais la dynamique sera quelque chose de jamais vu nulle part ailleurs. C’est peut-être ce qui peut arriver de mieux désormais à notre combat commun. François, vous avez merdé, mais vous pouvez encore démontrer que la volonté qui vous anime, c’est bien d'agir pour la France, et non d'agir pour vous-même, comme tous les autres.
C’est à vous de jouer maintenant.
Antoine M - "ex-responsable de la communication visuelle" – adhérent depuis 2012
Bonjour,
Je suis militante depuis juillet 2013 et adhérente depuis janvier 2014, investie inconditionnellement; je n'ai pas compté mes heures de militantisme au sein de l'UPR pour libérer la France depuis cette date, ayant même renoncé à une vie professionnelle pour la cause.
J'estime, au vu des éléments apportés à ma connaissance, que le Bureau national majoritaire est légitimement en droit d'exiger des réponses claires du président François Asselineau sur son comportement et sa gestion du parti.
Nous défendons la souveraineté du peuple, et le peuple, comme les adhérents de l'UPR, doit avoir toutes les informations à sa disposition pour avoir un avis éclairé. Que le président, qui défend ce droit, ne réponde pas aux personnes qu'il a lui-même nommées et qu'il convoque un Congrès aussi rapidement, démontre, à mes yeux, une volonté d'éviter le dialogue.
Je vous remercie d'avoir initié cette démarche pour la transparence pourtant tant défendue par notre président.
Je vous souhaite tout le courage nécessaire pour régler cette affaire et en faire un exemple de démocratie et d'honnêteté, qualités pour lesquelles la plupart des personnes, fatiguées par la politique politicienne, ont intégré la structure et adhéré à notre projet.
Aussi, je vous autorise à communiquer mon nom en soutien à votre démarche si le besoin se faisait jour.
Bien cordialement,
Maria José Da Silva Machado
Le jugement de Salomon Le premier Livre des Rois (3, 16-28) dit que le différend oppose deux femmes ayant chacune mis au monde un enfant, mais l'un était mort étouffé. Elles se disputèrent alors l'enfant survivant. Pour régler ce désaccord, Salomon réclama une épée et ordonna : « Partagez l'enfant vivant en deux et donnez une moitié à la première et l'autre moitié à la seconde ». L'une des femmes déclara qu'elle préférait renoncer à l'enfant plutôt que de le voir mourir. De ce fait, Salomon reconnut la véritable mère de l'enfant. Il lui donna le nourrisson et sauva ainsi la vie de l'enfant. Le jugement de Salomon peut signifier soit que, face à l'impossibilité d'établir la vérité dans un litige, on partage les torts entre deux parties, soit que l'on met ces mêmes parties dans une situation qui oblige l'une d'elles au moins à changer sa stratégie. (1) Adhérent à l’UPR depuis mars 2017, à jour de toutes mes cotisations, bon petit soldat qui tracte, participe aux réunions, aide les responsables de délégations dans leurs travaux de comptes-rendus, prêt à prendre des responsabilités en politique pour la première fois de ma vie, j’ai rejoint la France en septembre 2018 après un très long séjour de plus de trente années à l’étranger.
La nécessité de restaurer la démocratie dans mon pays qui, depuis l’étranger n’est plus vu que comme un vassal des puissances de la finance et de la productivité, qui perd chaque jour un peu de son image de phare intellectuel et culturel, qui signe à tout vent des traités faits pour servir ces puissances et asservir son peuple si riche et si divers, la nécessité de rentrer en résistance contre toutes ces forces, la nécessité d’apporter ma maigre pierre à cette résistance, toutes ces urgences m’ont aidé à prendre la décision de revenir vivre en France et de militer pour l’UPR. Je ne suis qu’un adhérent lambda et pourtant j’éprouve le besoin de m’exprimer sur la situation chaotique, voire absurde dans laquelle se trouve mon parti politique, le seul pour lequel, jusqu’à aujourd’hui, j’ai payé une cotisation, le seul parti dont j’ai soutenu financièrement et fièrement les campagnes électorales, le seul parti pour lequel je me suis levé tôt pour tracter sur les marchés. Mon parti politique, l’UPR ! Très vite, je me suis rendu compte que quelques grains de sable venaient gripper les rouages de l’UPR qui pourtant se revendiquaient si sains, si transparents et si différents de ceux, nauséabonds, des autres partis politiques en France. Je les expose dans l’ordre où je les ai découverts : - Le compteur des adhérents ne pouvait pas statistiquement et mathématiquement afficher une croissance quotidienne. Il est impossible qu’un tel compteur, s’il est juste, soit en perpétuelle croissance. Un tel compteur peut être globalement croissant sur une longue période mais ne peut pas être croissant quotidiennement, donc il est faux !
- La barre des dons pour la campagne électorale de 2017 est passée de 1 million d’euros, somme que François Asselineau demandait publiquement à ses sympathisants, à 1,5 million d’euros une fois que le million était atteint. Et une fois le 1,5 million atteint, on serait passé à 2, 3 ou 5 ?
- La démission de son directeur de campagne, précédée de la démission de M. Thibault Lonjon, quelques mois seulement avant la campagne des élections européennes de 2019 alors que ce dernier avait été nommé peu avant par François Asselineau lors de l’université d’automne de 2018. Être nommé directeur de campagne et démissionner avant que la campagne ne s’engage est lourd de sens ! On démissionne vite quand on se rapproche de la direction du parti !
- Les seules deux réunions du Bureau national en 3 ans. La ligne politique n’est pas à discuter, ne doit en aucun cas être remise en cause, même si celle de l’UPR me convient aujourd’hui ? Ces grains de sables, desquels il est facile de s’accommoder dans un combat pour des causes plus justes et bien plus nobles (la sortie de l’UE, de l’euro et de l’Otan) associés aux prises de paroles fleuves, aux interviews complaisantes sur la chaîne Youtube, à l’organisation interne des délégations et des communications desdites délégations m’ont profondément convaincu que François Asselineau dirigeait son parti comme un autocrate consultant peu les instances de l’UPR et encore moins sa base militante. J’ai donc adhéré à un parti qui prône le retour de la démocratie dans notre pays, qui prône l’instauration d’un référendum d’initiative populaire, qui prône la transparence et dont le fonctionnement me prouve, jour après jour qu’il ne respecte pas les engagements qu’il mettrait en œuvre s’il était au pouvoir ! Et pourtant, l’UPR m’a beaucoup appris et apporté. Dans son jugement, le roi Salomon n’a cure de savoir qui est la véritable mère de l’enfant, il veut simplement que l’enfant vive pleinement sa vie. C’est aussi ce que je souhaite pour mon parti, l’UPR.
Amis militants, amis adhérents, l’UPR vivra ou mourra selon que nous serons attachés aux hommes ou aux idées ! (1) Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Jugement_de_Salomon François B. adhérent à jour de cotisation.
Tout nouvel adhérent de l'UPR, je souhaite apporter mon point de vue sur la situation actuelle et par là même soutenir les membres du bureau des signataires. Le séisme actuel qui secoue l'UPR ne peut rester sans réponses, d'autant que les élections du parti ont été avancées. Comment voter en conscience sans connaître la vérité sur les accusations de harcèlement sexuel à l'encontre de deux salariés du mouvement ainsi que sur le fonctionnement très vertical du parti. Concernant les accusations de harcèlement sexuel, étayées par des mails, je ne comprends pas pourquoi F.A. n'a pas porté plainte pour usurpation d'identité, faux et usage de faux. Il se dit prêt (ce n'est pas encore fait) à porter plainte, seulement, pour diffamation... Comprenez-vous mon embarras ? D'autant que dans sa première vidéo, François Asselineau parle de correspondances privées. Il ne nie donc pas la teneur de ceux-ci ! Concernant les reproches de fonctionnement vertical du parti, je suis étonné que depuis 13 ans aucune tête n'ai réussi à émerger autre que celle de F.A. Je suis étonné que le Bureau national soit considéré que comme un organe d'exécution et non de contrôle du parti. Je suis étonné que, dans sa dernière vidéo, F.A. propose même de confirmer, dans les statuts, ce rôle de simple exécutant au Bureau national et de s'en remettre uniquement tous les trois ans au vote des adhérents. Le trésorier du parti n'aurait même plus de pouvoir de contrôle des dépenses, ce qui va à l'encontre du fonctionnement d'association ! Dans cette même vidéo, F.A. affirme que les comptes sont bien gérés et de préciser que pour l'année 2019 les recettes ont été de 1,4 million d'euros et qu'aujourd'hui il y a 300 mille euros dans les caisses. F.A. ne parle pas des dépenses ! Cette réponse, partielle, me semble inquiétante. En effet, nous ne sommes pas encore à la moitié de l'année et il reste moins de 20 % du budget dont nous disposions l'année dernière ! Je terminerais par le compteur des adhérents que F.A. Toujours dans sa dernière vidéo, il nous explique qu'il est très compliqué de mettre à jour. Je ne suis pas informaticien mais, même avec un fichier Excel, je suis en mesure de vous fournir le décompte des adhérents en effectuant un tri par date d'adhésion, par gros donateur... Devant cette impossibilité de disposer d'un fichier à jour, je ne comprends pas comment, le 6 juin F.A. a pu procéder, avec l'aide d'un huissier au tirage au sort des membres du Conseil national. Comment cette liste de 400 personnes a-t-elle été approuvée ? Comment peut se tenir le Congrès en juillet avec élection anticipée en respect des statuts et du règlement intérieur si le fichier n'est pas à jour ? F.A., dans sa vidéo du 6 juin, affirme qu'il faudra encore plusieurs mois pour mettre à jour ce fichier. Mais il rappelle dans le mail adressé aux adhérents le 11 juin 2020 que : « la candidature est ouverte à tout adhérent à jour de cotisation et dont l'ancienneté est supérieure à six mois. » Trop de questions sans réponses pour le moment, mais une certitude, je ne parle plus de l'UPR autour de moi et mon adhésion pourrait bien s'arrêter avant la réception de ma carte. Jean-Pierre P. adhérent depuis 2020.
Depuis fin 2018, j'ai commencé à avoir des doutes sur François Asselineau à force de l'entendre dire vouloir sauver la France, taper sur ses opposants politiques (parfois pendant plusieurs minutes) et se victimiser dans ses allocutions. Ce genre d'attitude me fait penser à quelqu'un qui n'a pas envie de se remettre en question et à des méthodes de tyran manipulateur.
Je ne suis donc pas très surprise de ce que les signataires de la lettre reprochent à François Asselineau, de ce qui est dit dans les témoignages et même des réactions de François Asselineau.
La lettre, aussi maladroite soit-elle, montre bien que puisque la méthode douce ne fonctionnait pas, les signataires ont essayé la méthode dure pour se faire entendre.
Comment quelqu'un qui fait passer pour fous les gens en désaccord avec lui peut-il prétendre vouloir nous redonner nos libertés individuelles ?
Pourquoi donner ma confiance à quelqu'un qui méprise ses propres collaborateurs quand ils sont en désaccord avec lui ?
Parce que ma confiance en François Asselineau est rompue, je donne mon soutien aux signataires de la lettre.
Marjolaine Prêtre, adhérente depuis 2015.
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