Le 4 juin 2020
Chers délégués et membres du Bureau national, titulaires et suppléants,
Alors qu’il a refusé de participer à la réunion qui lui était proposée le 28 puis le 30 avril, François Asselineau envoie une convocation le 2 juin en soirée pour confirmer une réunion au siège le 6 juin.
Il sait, car nous lui avons écrit, que cinq membres ne pourront y participer car ils vivent à l’étranger ou en outre-mer.
Il sait, car nous lui avons écrit, que la période du déconfinement ne permet pas de préparer des déplacements à la dernière minute.
Il sait, car nous lui avons écrit, que les règles sanitaires et des considérations sécuritaires ne permettent pas d’envisager une réunion au siège.
François Asselineau entend tenir la prochaine réunion du BN le 6 juin en présentiel et refuse une réunion en visio-conférence.
Il sait, car nous lui avons écrit, que le BN peut se réunir en visio- conférence : cela est prévu dans les statuts.
Il sait, car nous lui avons écrit, qu’une telle réunion en visio-conférence permet de garantir la sécurité sanitaire des participants et de réunir la totalité des membres du Bureau national.
Il sait, car nous lui avons écrit, que nous avons organisé une réunion du BN sur un serveur sécurisé le 28, puis le 30 avril, afin de l’entendre au plus vite sur les sujets en cours.
François Asselineau envoie l’ordre du jour le 2 juin pour la réunion qu’il entend tenir le 6 juin.
Il sait, car nous lui avons écrit, que nous voulons participer à l’élaboration de l’ordre du jour.
Il sait, car nous lui avons communiqué notre projet, que la réunion ne peut se tenir en seulement 2 heures, durée de la réunion prévue dans la convocation qu’il a adressée.
Il sait, car nous lui avons écrit, qu’un tirage au sort le 6 juin à 13 h ne permet pas de valider les candidatures de centaines d’adhérents ayant pu s’inscrire jusqu’au 5 juin à minuit.
Le BN signataire veut que cette réunion ait bien lieu.
François Asselineau le sait, car nous lui avons écrit et demandé une réunion en urgence dès le 18 avril : nous sommes les premiers à avoir demandé cette réunion.
François Asselineau le sait, car nous lui avons écrit à maintes reprises, que la réunion du 6 juin est intenable pour une réunion 100 % physique.
François Asselineau le sait, car nous lui avons écrit : nous sommes d’accord pour une réunion le 6 juin si une partie des membres peuvent y participer en visio-conférence.
François Asselineau le sait, car nous lui avons écrit : nous avons proposé une déconnexion des membres en visio-conférence pendant les échanges sur les sujets les plus sensibles, puisque le président craint une fuite d’informations confidentielles le concernant.
François Asselineau le sait, car nous lui avons écrit et demandé une date de réunion ultérieure dans le cas d’une réunion 100 % physique.
François Asselineau le sait, car nous lui avons écrit : nous sommes depuis le début favorables au principe de cette réunion et que nous continuons de l’être !
En réalité,
Il n’a jamais été possible de discuter de la date et des modalités de cette réunion du Bureau national, bien que les signataires soient à l’origine de la demande.
La date du 6 juin annoncée par vidéo est maintenue de manière autoritaire.
Le maintien de cette date est une volonté manifeste de ne pas s'expliquer, c’est un nouveau passage en force de François Asselineau en vue de la préparation du Congrès.
François Asselineau ne veut pas répondre aux questions qui lui sont posées, il n’a d’ailleurs pas apporté le moindre éclaircissement depuis le 18 avril, par exemple, sur la question toute simple du vrai nombre d’adhérents qui ne nécessite aucune confidentialité.
Vous croyez vraiment qu’il sera possible de clarifier quoi que ce soit ?
Les citoyens engagés qui portent l’UPR, comme les membres du BN, ne recevront aucune réponse.
Les citoyens engagés qui portent l’UPR, comme les membres du BN, ne doivent plus accepter ce management autoritaire et inefficace avec pour seules réponses des fins de non-recevoir.
En fait, François Asselineau refuse et soumet ses explications à des conditions qu'il sait irréalisables et ainsi il se défile sans en avoir l'air ! François Asselineau s'obstine dans une victimisation et bloque toute résolution.
Quoi qu’il en soit, il est impossible, pour les raisons déjà exposées, pour les membres du Bureau de s’organiser pour être présents le 6 juin prochain, en étant prévenus de ladite réunion 3 jours avant.
Est-ce grave ? Non, si FA se résout à une autre date et à d’autres modalités prochainement.
Ce qui est grave, c'est d'être accusé de harcèlement pour la deuxième fois quand on est président d'un parti politique qui se veut exemplaire et qui donne des leçons à tous les autres partis politiques et à tous leurs responsables.
Ce qui est grave, c’est d’être l’objet d’une plainte pour harcèlement sexuel et agression sexuelle par personne ayant autorité sur le plaignant, tentative d’extorsion de signature et subordination de témoin.
Ce qui est grave, c'est de tromper son monde sur le nombre d'adhérents tout en clamant partout qu'on est le seul parti qui donne le chiffre exact et en temps réel du nombre de ses adhérents.
Ce qui est grave, c'est d'avoir davantage de cadres qui sont partis de l'UPR qu'il n'y en a actuellement en fonction.
Ce qui est grave, c’est de refuser la tenue d'une réunion physique, avec accès en visioconférence pour les membres du BN ne pouvant se rendre à Paris, à une date et à des conditions satisfaisantes pour tous, dans un cadre sanitaire et sécuritaire requis.
Ce qui est grave, c’est de refuser que la réunion du 6 juin se tienne en visio-conférence, auquel cas nous y aurions participé.
Merci pour votre attention.
https://www.signataires.frexit.org
Éric BOIZET, Vincent BROUSSEAU, Jean De ROHAN-CHABOT, Martine DÉCIUS, Olivier DURNEZ, Charles-Henri GALLOIS, Béatrice HÉNOUX, Sophie HUSSON, Eric LEMESRE, Nicolas MARTIN, Benoît MATHARAN, Isabelle NINVIRTH, Alain PARISOT, David PAUCHET, Thierry PONS, Cyrille REUTER, Sophie SÉNAC et Mimoun ZIANI,
membres du Bureau national.
ANNEXE : Chronologie sur la tenue d’une réunion d’un Bureau national
18 avril 2020 : Envoi de la lettre des signataires pour demander des explications à François Asselineau.
19 avril 2020 : Proposition par le secrétaire général de dates de réunion à la mi-mai. Dates qui semblent totalement irréalistes pour les signataires avec le confinement.
22 avril 2020 : Le BN signataire propose donc une date de réunion par audio-conférence pour le 28 avril 2020. C’est d’autant plus légitime que les statuts prévoient que le BN se réunisse tous les mois (ce qui n’avait été fait ni en janvier, ni en février, ni en mars, ni en avril) et que la visioconférence est possible statutairement.
23 avril 2020 : Relance des signataires du fait de l’absence de réponse du président et du secrétaire général.
27 avril 2020 : Envoi du lien pour une audio-conférence sécurisée.
28 avril 2020 : Le BN signataire prend connaissance d’un décès dans la famille de François Asselineau et repousse la réunion au 30 avril puisque le président a repoussé son émission sur Beur FM à cette date.
29 avril 2020 : Le secrétaire général refuse en arguant des problèmes de sécurité et de confidentialité. De plus, pour lui, seuls le président ou le secrétaire général peuvent convoquer une réunion du Bureau national, ce qui n’est inscrit nulle part dans les statuts.
8 mai 2020 : Les signataires apprennent, en même temps que tout le monde, que François Asselineau décide seul de convoquer un Bureau national le samedi 6 juin 2020.
8 mai 2020 : Courriel du BN signataire pour expliquer que la date du 6 juin pour un BN physique semble tout aussi irréaliste que celles proposées à la mi-mai et qu’il est d’ores et déjà sûr que cinq membres vivant à l’étranger et en outre-mer ne pourront pas venir car le déconfinement ne sera pas total. Demande d'une réunion physique du BN mais à une autre date.
12 mai 2020 : Face à l’absence de réponse du président et du secrétaire général, un deuxième courriel explique le peu de crédibilité de la date proposée et ajoute qu’il serait bon de traiter de la procédure du tirage au sort des 25 adhérents pour le Conseil national lors de cette réunion physique du BN.
21 mai 2020 : Réponse du secrétaire général qui explique que seul le président préside le BN d’après les statuts (ce qui est vrai) et que, seul, il peut le convoquer (ce qui n’est inscrit nulle part dans les statuts). Il ajoute qu’il est probable que quelques membres ne pourront faire le déplacement, comme c’est le cas à chaque réunion (il ne s’agit pourtant pas d’une réunion ordinaire). Il refuse de changer de date mais n’envoie toujours pas de convocation officielle (une vidéo UPR TV n’a jamais fait office juridiquement de convocation officielle) ni d’ordre du jour.
21 mai 2020 : Exclusion arbitraire de Charles-Henri Gallois des membres du Bureau national alors qu’il n’avait démissionné que de sa fonction de trésorier le 24 avril et qu’il a pris part à un vote du BN entre temps.
28 mai 2020 : Courriel du BN signataire posant les conditions acceptables à la tenue d’une réunion physique du BN :
la date du 6 juin pose toujours problème en l’absence de convocation officielle, de l’impossibilité pour cinq membres venant de l’outre-mer et de l’étranger ainsi que d’une écrasante majorité des membres venant de province et qui ne vont pas s’organiser du jour au lendemain ;
il semblerait plus pratique de proposer plusieurs dates aux membres du Bureau national pour avoir un maximum de monde présent ;
au vu des tensions que connaît le parti et des sujets qui devront être abordés lors de ce Bureau, celui-ci demande que le lieu de la réunion soit maintenu confidentiel, notamment à l’égard des adhérents et de la presse ;
l’ordre du jour doit être conjointement et équitablement établi, comme cela s'est déjà produit par le passé, adressé en même temps que la convocation du prochain Bureau.
2 juin 2020 : Envoi de la convocation et d’un ordre du jour de sept lignes par le secrétaire général. Vu le caractère minimaliste, il est surprenant que tout soit envoyé seulement 72 h avant la tenue supposée de la réunion. Toujours aucune réponse ni aucun commentaire sur les courriers précédents du BN signataire. L'ordre du jour indique entre les lignes une réunion d'une durée de SEULEMENT 2 heures, se déroulant de 10 h à 12 h. Cela est très insuffisant étant donné l'importance de cette réunion.
3 juin 2020 : Réponse du BN signataire qui refuse de se rendre à cette réunion car aucune demande n’est prise en compte et qu’il semble impossible de discuter des modalités de cette réunion puisque le président décide de tout (même si ce n’est pas dans les statuts). Le BN signataire renouvelle sa volonté d’une réunion à une autre date, ce qui peut se décider rapidement grâce à un sondage en ligne. Il semble que la moindre des choses soit de fixer un délai suffisant entre la convocation et la tenue de la réunion, afin que les membres du Bureau puissent organiser leur déplacement et amender l’ordre du jour du Bureau à venir. Les membres du BN signataires précisent que leur but n’est aucunement d’empêcher la tenue du prochain Bureau, mais de tenir un Bureau, dont l’importance est primordiale, en toute sérénité, et en présence de tous les membres qui souhaitent y participer.
Combien d'hommes politiques très compétent sont tombés à cause de leurs faiblesses sexuelles ?Et tout ça à qui va profiter le crime ?Au puissances mondiales qui veulent que nous restions dociles et manipulables !Et vous continuez d'allimentez leurs pouvoirs ! L'orgueil et l'égo ont de très longues années d'existences !