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« Putsch contre Asselineau, une preuve de plus ! » 

Dernière mise à jour : 2 juin 2020

Soyons sérieux cinq minutes !


Où est la « preuve de plus » ? Que ressort-il de cette vidéo ?


Qu’il y a visiblement eu une méprise, une incompréhension entre M. Zanusso et M. Boizet au moment de leurs échanges entre les 17 et 18 avril dernier. Et que ce malentendu a été aussitôt dissipé, et l’erreur qui a pu en découler être rectifiée. Voilà tout ! En quoi serait-ce une quelconque preuve « de putsch » ? Que nous apprend M. Zanusso à part cela ? Qu’il reste parfaitement d’accord avec le principe de demander des comptes à FA si des éléments matériels démontrent qu’il y a bien un ou des problèmes de gestion et de conduite.

Donc, finalement,

M. Zanusso n’a peut-être pas eu les éléments en question en main (pour autant, ils existent).


M. Zanusso n’a peut-être pas été voir/lire les leaks. Il n’a peut-être pas pris connaissance de toutes les preuves dont disposent les membres du BN mais il reconnaît cependant que, s’il les avait, il soutiendrait alors l’initiative. Bref que, au-delà du cafouillage sur la forme, il est d’accord avec le fond de la démarche à savoir de demander des explications au président, qu’il désigne comme « un adhérent comme les autres ».


En revanche, et puisque les questions de forme, de méthode semblent vous intéresser à ce point (car pour certains c’est plus confortable que de parler du fond) alors, intéressons-nous un instant à celle de cette vidéo, qui est pour le coup riche d’enseignements. D’abord et avant tout, félicitation à Mme Spain ! Pour une fois, il n’y a pas de montage audio grossier, ni de coupes malhonnêtes. La conversation nous est livrée dans son intégralité ! Toutefois, à aucun moment de ladite conversation, nous n’entendons l’interrogatrice (Mme Spain ?) informer son interlocuteur qu’il est enregistré ! A aucun moment, elle ne lui demande son accord pour ce faire et encore moins pour que cette conversation qu’il pense privée, se retrouve sur Youtube et sur les réseaux sociaux. En terme de méthode déloyale ou malhonnête, ça se pose quand même là ! D’autant plus que M. Zanusso répète clairement, et à plusieurs reprises, qu’il ne souhaite ni se répandre sur les réseaux sociaux, ni alimenter une quelconque polémique qui amènerait les adhérents à se diviser (« s’écharper » selon ses propres mots). Seulement, la volonté de M. Zanusso, l’auteur de cet enregistrement s’en moque et ne la respecte pas. Et, tout au long de la conversation, l’interrogatrice n’a de cesse de revenir à la charge, d’essayer d’orienter la conversation, de manipuler son interlocuteur, de lui faire dire ce qu’il ne dit pas ou ne veut pas dire. Sans d’ailleurs beaucoup de succès. Elle insiste, l’exhorte à aller prendre position sur les réseaux sociaux, pour finalement conclure face à ses refus réitérés qu’elle le fera savoir elle-même, à sa place et sans son accord. J’ai une question pour Mme Spain :

M. Zanusso sait-il que la conversation qu’il a eue avec vous est désormais diffusée sur les réseaux sociaux afin de manipuler les adhérents de l’UPR et de les monter les uns contre les autres, en diffusant des scénarios fumeux ? Parce que, de sa propre bouche, c’est précisément tout ce qu’il ne voulait pas.


Bref, cette vidéo, contrairement à ce que son titre prétend, n’apporte pas de confirmation à une quelconque théorie ou scénario, elle n’est qu’un condensé de manipulations et de procédés malhonnêtes et déloyaux, qui ne grandit ni son auteur, ni ses relais.


Hugues Maintenay


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