Le président sortant de l'UPR, François Asselineau, a publié, le 2 juillet, un communiqué de presse me mettant gravement en cause.
J'ai été informé par un journaliste de Libération qu'un article concernant la plainte d'un second plaignant à son encontre allait être publié. François Asselineau n'a voulu faire aucun commentaire en réponse directe à cet article lors de sa parution, comme cela semble lui avoir été proposé par Libération. Et iI a préféré répondre indirectement par un communiqué.
Dans ce dernier, il précise qu'il "détient des preuves que M. Conte" aurait été au courant de la publication de cet article.
La belle affaire ! Il est évident que le journaliste de Libération a appelé de nombreuses personnes pour recouper son enquête et que cette information est parvenue à mes oreilles il y a quelques jours.
Quel rapport entre le fait d'être au courant de l'existence d'une plainte ou d'une enquête journalistique et la problématique paranoïaque que développe alors le président sortant dans son communiqué?
En effet, selon lui, je serais doté d'une intelligence à la fois supérieure et maléfique, en un mot démoniaque, qui m'aurait fait ourdir de longue haleine, depuis plus de deux ans paraît-il, un plan machiavélique pour m'emparer du parti qu'il considère donc comme sa propriété personnelle.
Cette accusation est ridicule, grotesque et, pour tout dire, bouffonne. Elle traduit un sentiment de panique dans les équipes de campagne du président sortant.
J'espère vivement que ce dernier reprenne ses esprits, ne continue pas à développer des fantasmagories farfelues mais revienne, comme en d'autres temps, sur des problématiques rationnelles.
Par ailleurs, je me refuse à faire tout commentaire sur l'article de Libération, n'ayant approché que très rarement les différents protagonistes cités et n'ayant personnellement aucune conviction sur la véracité ou non des faits relatés. Je regrette toutefois que des détails de la vie privée de François Asselineau, lors de l'épisode de la chambre d'hôtel, aient été relatés dans cet article car ils n'éclairent nullement le reste de l'affaire. C'est à la fois inutile et malséant et, sur ce point et sur ce point seulement, j'exprime à François Asselineau ma solidarité.
J'apprends par ailleurs, par l'intermédiaire d'un courriel de M. Fabien Sémat désormais porte-parole officieux du président sortant, que le débat que je proposais sur UPR-TV est refusé par François Asselineau.
Il était pourtant évident que ces affaires n'auraient pas été évoquées et que ce débat n'aurait porté que sur les différentes stratégies à mettre en œuvre pour obtenir au plus vite les trois sorties (euro, UE, OTAN).
En lieu et place, M. Sémat nous propose de filmer un clip de campagne.
Il est pourtant évident aussi que seul un débat aurait pu éclairer les adhérents de l'UPR sur les différentes options tactiques et stratégiques ainsi que sur les réformes statutaires nécessaires. Nous n'avons, de toute façon, plus le temps de réaliser un "clip de campagne".
J'avais proposé à François Asselineau un débat entre gentlemen. Il a refusé.
Alors qu'il se gaussait, à juste titre, des refus de Mme Loiseau et de MM. Mélenchon et Barnier de débattre avec lui. C'est un comportement de Tartuffe. Qui pourra désormais prendre François Asselineau au sérieux ?
C'est de l'avenir de l'UPR dont il s'agit.
Le vote de chaque militant va trancher entre deux termes d'une alternative nette :
soit un recroquevillement de notre parti sur une poignée de fidèles groupés autour d'un président affaibli et dont tout le monde aura perçu les limites, soit un renouveau, fondé sur l'abandon du culte de la personnalité et sur la mise en avant de la stratégie qui a gagné au Royaume-Uni : le référendum.
N'y a-t-il ici quelqu'un qui ne connaisse la juste réponse ?
Que vive l'UPR ! Que vive la France Libre !
Philippe Conte
« Quel courage tous ces gens (pour ou contre les uns ou les autres) qui se cachent derrière des pseudos. Tout ça fait pitié. »
Si cette remarque m’est aussi destinée, alors pour votre information, je m’appelle Moulay ELYANBOUAI. Adhérent à l’UPR en 2014, organisateur d’une conférence pour Francois ASSELINEAU à Poitiers en 2016. Co-animateur de plusieurs campagnes électorales dans la Vienne (réunions internes et publiques ; collage d’affiches jusque tard dans nuit après le travail ; distribution de tract sur les marchés les week-ends ; tenue des bureaux de votes ; recherche de parrainages en 2017...). Tout cela dans le cadre d’un engagement totalement bénévole, au service de la cause. Comme beaucoup de militants de l’UPR.
S’agissant des signataires, vous avez…
correction :
dont on suppute depuis SUR ce qu’ils
Quel courage tous ces gens (pour ou contre les uns ou les autres) qui se cachent derrière des pseudos. Tout ça fait pitié. Et cour de « récré », plus que Haute cour. En attendant … ceux qui se présentent derrière Philippe Conte sont quand même en grande partie ceux qui ont laissé François Asselineau agir à sa guise sans broncher pendant trop longtemps.
Qui lui ont accordé un salaire, qui le lui ont revalorisé, qui se sont écrasés sur un tas de sujets, pour ne pas dire tous. Et qui finalement l’ont laissé dilapider, en geignant sur ses propres problèmes financiers d’énarque propriétaire de plusieurs biens immobiliers (tant mieux pour lui, mais il ne faut pas exagérer), l’argen…
"Là où le bât blesse", c'est les contradictions et les incohérences de François ASSELINEAU qui apparaissent au grand jour et sonne le glas du peu de crédibilité qui lui restait, pour peu que l'on raisonne hors de la dogmatique sectaire.
Il prétend vouloir rétablir la démocratie en France mais, il s'octroie l'usage exclusif de UPR-TV (entre autres) tout en refusant le débat contradictoire avec d'autres cadres du parti.
Il a longtemps claironné qu'il détestait mentir alors qu'il na pas hésité à affirmer qu'il y avait des "officines" extérieures derrière l'action des signataires, et qu'il essaie d'allumer des contre-feux bidons dont le dernier exemple et la mise en cause de P. CONTE.
En résumé, l'autocrate qu'il est s'est enfermé dans sa…
Il manque ici deux choses en annexe, il me semble, puisqu’elles sont citées : l’article intégral de Libération et le communiqué intégral de François Asselineau.